Bonjour, moi c'est Marie !
J’ai grandi avec mille idées à la minute, mille émotions à fleur de peau, et ce sentiment persistant d’être un peu trop, un peu à côté, jamais vraiment câblée comme il fallait.
Très tôt, j’ai compris que personne n’allait venir me prendre par la main.
Alors j’ai appris à me prendre en charge, à bricoler des repères avec ce que j’avais sous la main : les livres, les mondes imaginaires, les silences habités.
La solitude est devenue une maison avant que j’aie les mots pour le dire.
Je me suis souvent sentie en trop.
Trop vive, trop sensible, trop intense, trop traversée.
Et parfois, pas assez : pas assez normale, pas assez lisse, pas assez facile à suivre.
Pendant longtemps, j’ai porté la honte de ce décalage comme une seconde peau.
J’avais l’impression d’être cassée quelque part, condamnée à rester coincée dans une noirceur qui ne finirait jamais.
Trouver sa place
Il m’a fallu des années pour comprendre que je n’étais pas seule à fonctionner comme ça.
Que ce qui me semblait une anomalie — cette ébullition intérieure, cette pensée en arborescence, cet enthousiasme débordant suivi de jours entiers en pyjama à ne pas pouvoir bouger — avait un nom.
Et qu’il existait d’autres âmes câblées un peu autrement.
Découvrir la neurodivergence a changé ma vie.
Pas pour me coller une étiquette de plus, mais pour comprendre que je n’étais pas abîmée : j’étais juste câblée différemment.
Que mes mille idées, ma créativité instinctive, ma capacité à soulever des montagnes puis à m’effondrer étaient aussi des formes de beauté.
Rassembler ce qui est épars sans succomber au chaos
J’ai longtemps cherché une tribu, un endroit où me poser, où être enfin "comme il faut".
Avant de comprendre que la maison, c’était moi.
Que je n’étais pas faite pour me fondre dans un moule.
Que mon existence serait faite de pas de côté, de créations improvisées, de morceaux de moi rassemblés autrement.
Que les traits d’union que j'aimais tant créer — entre les pensées et les sensations, entre la lucidité et la tendresse, entre le silence et l'exubérance — étaient justement ma manière d'habiter le monde.
Et la Gestalt, c’est exactement ça :
un trait d'union, une manière de relier. Relier les sensations aux pensées, le passé au présent, les différentes parties de soi entre elles.
Un chemin à travers les marges
Avant la thérapie, j’ai habité d’autres mondes :
fleuriste, communicante, passeuse de savoirs numériques.
Chaque chemin portait la même quête sourde :
comment habiter vraiment sa vie, quand tout en soi pousse ailleurs que dans les sillons tout tracés ?
Entre deux éclats d’enthousiasme, il y a eu des nuits noires de l'âme, longues et serrées, où je croyais que rien ne bougerait jamais.
La sensation d'être prise dans un corps lourd, dans une image dégradée de moi-même, dans une existence qu'on regarde passer sans pouvoir l'attraper.
La rencontre avec la Gestalt
La Gestalt m'a sauvé la vie.
Pas par des réponses magiques.
Pas par des solutions toutes faites.
Mais en m'apprenant à créer, à choisir, à décider.
En m'apprenant que je pouvais être actrice de mon propre mouvement.
Que je pouvais remettre du vivant là où tout semblait figé.
Elle m'a aidée à sortir de la survie pour entrer dans l'existence.
À habiter mon corps, pas seulement ma tête.
À choisir de voir le bon, de l'amplifier, de le faire pousser.
À comprendre que la lumière ne chasse pas la noirceur — elle danse avec.
Ce que je propose aujourd'hui
Un espace pour respirer autrement.
Pour déposer ce qui pèse, ce qui déborde, ce qui cherche à exister autrement.
Un espace où vous n’avez pas besoin de masquer vos contradictions, vos hésitations, vos éclats déchirés.
Où votre singularité n'est pas un problème à corriger, mais un territoire à explorer.
J’accompagne tout particulièrement celles et ceux qui se sentent décalés, trop sensibles, trop pensants, trop vivants pour tenir dans les cadres habituels.
Mes repères intérieurs
Je suis Projecteur en Design Humain : je capte ce qui cherche à émerger derrière les mots.
INFJ en MBTI : profondément intuitive, douce mais tenace dans la traversée.
Vierge ascendant Scorpion, comme Beyoncé ✨ : rigueur amoureuse du détail et plongées instinctives dans ce qui palpite, ce qui blesse, ce qui veut se transformer.
Dans mon sac à dos, il y a une grande capacité d’écoute, une attention fine aux dynamiques invisibles, un goût pour les nuances et un sens du détail qui aide à voir clair dans le brouillard.
Un monde à réinventer
J'aime les cappuccinos mousseux, les romans japonais, les objets rétro un peu cabossés, la pizza avec un œuf sur le dessus et la techno minimaliste un brin mélancolique.
J'aime les choses simples qui résistent au vacarme.
Ce qui me met en joie, c’est l’idée de contribuer, à ma façon, à un monde plus ouvert, plus inclusif, plus authentique.
Un monde un peu foutraque et merveilleux, qui fait de la place aux marges, à la magie, à la poésie du quotidien.
Je crois qu'on peut réenchanter le monde en réenchantant d'abord notre propre manière d'être là.
Pas en prétendant que tout va bien.
Mais en apprenant à danser avec les chaos, les lentes reconstructions, les infimes émerveillements.
En cultivant nos jardins intérieurs avec joie, tendresse et dévotion, même quand ils sont en friche.
Avec un soupçon de paillettes et une boule à facettes suspendue au plafond, même quand il fait nuit noire.
Et si on cuisinait ensemble ?
Ce que j’apporte avec moi, ce n’est pas une méthode toute faite.
C’est une présence, une écoute, une manière d’entrer en lien.
Je viens avec ma pâte, mes outils, mon attention à ce qui frémit, ce qui mijote, ce qui cherche à se transformer.
Vous venez avec votre sac à dos : vos histoires, vos doutes, vos élans et vos recettes d'avant.
On ouvre ensemble.
On goûte.
On ajuste.
On laisse mijoter ce qui a besoin de prendre forme autrement.
Si ce que vous avez lu résonne, même à peine, vous pouvez me retrouver ici.
Juste pour voir.
Pour sentir.
Pour commencer à fabriquer votre propre maison intérieure.
[Prendre rendez-vous]
Je suis certifiée par l'École Humaniste de Gestalt
Être praticienne en Gestalt s'acquiert par une formation initiale et se maintient par une supervision et une thérapie personnelle continues.
Je suis certifiée par l'École Humaniste de Gestalt, ce qui implique de devoir justifier de certains critères :
01
02
03
04
Une formation théorique, méthodologique et pratique professionnalisante
Une thérapie au long cours et un travail personnel approfondi
Une supervision continue et permanente tout au long de la pratique
Un engagement à respecter le code de déontologie de l'école et de la profession